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Surmonté de l'incantation Anima requiescat in manu Dei,
un texte probablement de la main du comte expose sur un des côtés de la tombe ses espoirs en l'infini du monde. |
Une attention particulière a été accordée à toute
la partie sanitaire. Les salles de bains étaient confortables et raffinées, ainsi qu'en témoignent les vues
suivantes et les préférences (c'est le cas de le dire...) pour le matériel anglais.
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La production d'eau chaude se faisait probablement
par des chauffe-bains individuels dans chaque salle d'ablutions. En revanche, tout ce qui concerne
le chauffage du bâtiment passait manifestement par l'intermédiaire de cheminées et de poêles : chose assez étonnante
dans ce palais qui se voulait à la pointe du progrès, nulle part la visite n'a mis en évidence la présence
de calorifère ou de conduits d'air chaud.
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Certaines pièces sont donc munies de cheminées dans le style ambiant. Ainsi la cheminée aux visages, où des figures énigmatiques comme des masques vénitiens surgissent de la matière dans un mouvement que ne désavouerait pas l'Art nouveau, ou la cheminée des flamants, où, tout en surveillant des poissons gambadant dans un aquarium posé sur une cheminée qui semble mise en abyme, deux de ces volatiles nous confient leur philosophie, Haec otia nobis sed libertatem mavimus aeris, composée sur la base du sixième vers de la bucolique virgilienne Tityrus (Deus haec otia nobis fecit) : On nous a donné la tranquillité mais nous préférons la liberté de l'air. |
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